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Univers Biblique: Etudes, Foi et Actualisation
1 janvier 2013

TROUVER LE SENS

Que puis-je bien vous souhaiter en ce début d’année, vous que j’aime tant ? D’abord, à quoi bon ce rituel ? Avec les années qui passent, j’en suis venu à relativiser le passage d’une année à une autre. Plusieurs faits ont contribué à cet état de choses. D’abord la computation du temps : le passage d’une année à une autre est

Fleur

une convention par laquelle l’on a décidé du moment où une année doit commencer. Les faits naturels n’y sont pour rien, on peut décider de commencer l’année un autre jour que le 1er janvier et après 365jours ¼ on sera dans une autre. D’ailleurs, plusieurs computations parallèles à celle que nous utilisons existent.

Mais la computation du temps ne m’est pas un problème du tout ; je ne trouve rien de mal à commencer une année le 1er janvier et la finir le 31décembre. Ce qui m’est apparu comme une farce au fil des ans est cette naïveté à croire que le passage d’une année à une autre avait un effet magico-spirituel par lequel tout le passif d’une année était expié et cédait la place à un monde meilleur. J’y ai cru pendant des années ! Comme si le simple changement d’une année à une autre apportait quelque chose de définitivement positif. Oh que non ! Avec le passage des années—et je l’ai encore expérimenté cette nuit—les problèmes qui étaient insolubles le 31 décembre à 23h59 n’ont pas subitement trouvé de solutions à 00h01mn le 1er janvier ; les malades n’ont pas subitement trouvé la guérison ; les pauvres du 31 décembre ne sont pas devenus riches le 1er ; bref les peines d’hier ne se sont pas muées en joies juste à cause du passage de l’an.

Non seulement j’ai mis du temps à comprendre ce phénomène, mais j’en suis arrivé à me demander pourquoi l’on continue à fonder tant d’espoir et à faire autant d’investissements sur la venue d’une nouvelle année. N’est-ce pas de la comédie tout simplement ? Pour sûr ce n’est pas seulement le besoin de festoyer car on peut faire la fête un autre jour.

Mon réquisitoire à la fin de mes réflexions est que l’on ne doit pas arrêter de fêter le passage d’une année à l’autre car une fête n’a rien de vicieux en elle-même. On doit cependant essayer de trouver un sens à cet évènement pour que l’on ne continue pas à se berner d’illusions et voir à la fin de l’année que les résolutions et les bons vœux du début de l’an ne se sont pas réalisés par eux-mêmes et qu’une année se termine toujours avec un certain passif.

Ce que j’ai fini par comprendre, et je m’en veux de ne l’avoir pas saisi plus tôt, est que l’espoir que nous fondons sur la nouvelle année est en relation avec notre nature. Nous soupirons après un monde meilleur, une société sans malades, sans larmes ; nous rêvons d’un monde de bonheur et consciemment ou insciemment, nous investissons cet espoir dans les formules de vœux de nouvel an. Que cela soit ! Car une formule de vœux est aussi une bénédiction et cela peut changer une vie.

Mais mieux, que chaque nouvelle année puisse se tenir comme le symbole du moment où le rêve enraciné dans notre inconscient et dans notre foi deviendra réalité ; symbole du moment où nous passerons non plus d’une année à une autre mais d’un système de vie à un autre, système dans lequel les années seront perdues dans le décompte de l’éternité. Que le passage du nouvel reste le symbole du moment où Dieu délivrera le monde de ses misères.

Un auteur inspiré a mieux indiqué cette réalité de notre espérance en disant : « Nous le savons en effet: la création tout entière gémit maintenant encore dans les douleurs de l'enfantement. Elle n'est pas la seule: nous aussi, qui possédons les prémices de l'Esprit, nous gémissons intérieurement, attendant l'adoption, la délivrance pour notre corps » (Romains 8:22-23).

Le passage du nouvel an doit donc rester cela, le rapprochement du retour du Christ ; l’attente du « tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Rev 21:3-4).

Et en attendant alors ? La routine ! Cette année sera comme les autres, faite de hauts et de bas, de larmes de tristesses et de larmes de joies ; d’échecs et de succès ; de pertes et de gains… Avant la venue du Christ, rien ni personne ne doit nous tromper en nous promettant que ce monde ci deviendra autrement meilleur ; toute proposition de cette nature n’est qu’illusion.

Nous devrons accepter de vivre les pieds sur terre bien que la tête au ciel. « Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d'où nous attendons ardemment, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu'il a de pouvoir même se soumettre toutes choses. Ainsi donc, mes frères bien-aimés … tenez bon de la sorte, dans le Seigneur » (Phil. 3:20-4:1)

Alors que vous souhaiter en ce début d’année ? Que le Seigneur nous aide à comprendre le sens le meilleur du passage d’une année à une autre et que nos espérances ne s’investissent pas dans ce qui est illusoire. Que notre meilleure résolution soit d’être chaque jour avec et plus près de Dieu. Je vous souhaite d’avoir le courage pour vaincre les épreuves qui ne manqueront pas. Je vous souhaite d’avoir de l’argent pour acheter ce qui est achetable et nécessaire à vos besoins ; de même que je vous souhaite d’avoir le Saint-Esprit avec vous qui peut vous donner ce que l’argent ne peut vous procurer ; ce qui n’est ni en vente ni en achat : le salut, la foi, la santé, la paix, l’amour, le bonheur... Oui, je vous souhaite la joie de vivre dans le Seigneur en attendant sa venue !

Et ceci n’est pas un simple vœu, c’est une bénédiction : Bonne Année 2013 !

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